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Comment travaillent les filles dans une maison close
Des chaînes en or, une femme dans chaque bras, et un sourire encore plus gros sur les lèvres, voilà comment nous connaissons les propriétaires de bordel. Et en réalité? Beaucoup d’excentricité et pas de scrupules. Est-ce vraiment le kit de démarrage pour gagner de l’argent avec la prostitution? Qu’en est-il de la mise en scène de Bling Bling?
Le gérant d'un bordel explique comment les filles travaillent
La maison close est un modèle économique comme un autre. Les filles paient un droit d’entré et travaillent ensuite pour leur propre compte, elles peuvent (en théorie) déterminer les prix et le type d’actes sexuels elles-mêmes. Le gérant de la maison close gagne son argent grâce à la location de la salle. L’une des plus grandes maisons closes d’Allemagne compte plus de 800 clients par jour et le loyer journalier des salles s’élevait à 160 euros en 2014. Vous n’avez pas besoin d’être un artiste en calcul pour vous rendre compte de la rentabilité d’un tel business.
Léo 43 ans gérant d’un bordel ne veut pas nous indiquer le montant de ses loyers. Et lorsqu’on lui a demandé combien il gagnait, il a seulement répondu: “Je laisse cette question qu’aux autorités fiscales, à ma banque et à mon conseiller fiscal!” Cela devient plus clair lors de la viste la page d’accueil de son bordel à Berlin. Il y fait de la publicité avec “pure, out, cool” ou “Non-stop Horny – 24/7/7 legs wide”.
Mais se sent-il comme un “P-I-M-P” avec des chaussons en cuir et une canne en crocodile? “Pas du tout”, repond Leo avec sa moustache excentrique posté à l’entrée de son bordel. “En tant qu’exploitante de maison close, je suis un simple propriétaire d’établissement. Ce que les femmes font à qui et à quelle fréquence ne regarde que elles? Mais dans cette jungle du sex peut-il même garantir la sécurité des travailleuses des filles? Nous allons lui poser des questions qui pour le moment restent sans réponse.
Êtes-vous devenu propriétaire de bordel parce que vous ne pouvez rien faire d'autre?
Je suis un mécanicien automobile qualifié, je me suis sali les mains et je me suis rendu compte que même avec les heures supplémentaires, je ne gagniais pas assez d’argent. Ensuite, j’ai étudié l’administration des entreprises, c’était il y a environ 20 ans. Quelques années plus tard, avec deux amis, j’ai eu l’idée d’ouvrir une maison close. Je me suis laissé dire qu’avec si peu de travail, vous pouviez rapidement gagner beaucoup d’argent. Mais ce n’était pas comme ça. Une grosse voiture, des vêtements de luxe et un abonnement à la salle de sport ne font pas un bon propriétaire d’un bordel. Aujourd’hui, je sais qu’une maison close est une entreprise comme une autre et doit être gérée de manière professionnelle. Après cinq ans de gérance du bordel j’ai enfin pu bien vivire de ce business et je fais cela depuis 15 ans maintenant avec toujours la même concience professionnelle que n’importe quel gérant d’une entreprise.
Vos parents connaissent-ils votre travail?
Oui, ma mère est au courant de mon activité. Depuis que j’ai 14 ans je fais ce que je veux et ce que je pense être juste pour moi. En revanche, nous sommes plus trop en contact et on évite d’aborder le sujet.
Avez-vous des relations sexuelles avec les filles de votre bordel?
Je ne ferais jamais ça. La meilleure preuve c’est que les femmes veulent travailler dans mon établissement. Elles ne se sentent pas redevable envers moi avec des services rendu en nature comme dans certains autres établissements. Je sépare professionnel et privé. Même mes propres amis ne bénéficient pas d’avantages. Si je commancais ce genre de pratique ce serait la fin de mon business. Les filles ne voudraient plus travailler dans mon bordel et mes amis me demanderaient uniquement des services gratuit. Les filles elles mêmes ne communiquent pas leurs numéros ou profils des réseaux sociaux. Et si un de mes amis veut passer du bon temps dans ma maison close, je l’informe juste sur le nombre de filles dans le club.
Est-ce que certaines filles travaillent en direct avec le client ?
Quand je me rends compte qu’il y a une voiture garée devant la maison close avec une fille attendant d’être payé, je m’avance et lui dis qu’il ne peut pas le faire devant mon bordel. Une fille qui travaille en direct avec un client n’apporte rien à mon business. elles sont toutes indépendantes et profitent de mes locaux pour exercer leur activité. C’est comme un serveur offrait de la nourriture gratuite à ces clients. Le restaurant ne pourrait pas fonctionner.
Les filles des maisons closes un metier par depit ?
Je pense que toutes les femmes qui viennent chez moi devraient savoir ce qu’elles veulent et ne tolèrent pas. Si j’ai une mauvaise conscience? Quand je vois qu’une femme est dans une situation désespérée et qu’elle cherche un souteneur, je dis alors sans équivoque que je n’en ai pas envie. Mais si une femme a des problèmes avec ses propres actions, par exemple ses dettes, elle peut bien sûr travailler chez moi pour s’en sortir. Quand je réalise que les filles ne mettent pas l’argent de côté, mais le boivent ou vont au casino, je leur parle. Les femmes doivent savoir ce qu’elles font.
Pouvez-vous affirmer qu'aucune fille n'a été victime de maltraitance dans votre maison close?
Chaque femme fait que ce qu’elle veut avec le client. Non veut dire non, même avec une fille de mon bordel. Même si il y a transaction d’argent cela ne donne pas tous les droits à un client. Le plus énervant sont les clients qui pensent qu’il est possible de tout faire avec de l’argent. Donc, si un invité n’est pas d’accord avec une femme, reparlez à ma gouvernante. Si aucune dame ne trouve que cela soit conforme à ses souhaits, ce dernier n’aura pas eu de chance et devra revoir son comportement. C’est également le cas lorsqu’aucune femme se voit refuser un client du bordel car ce dernier est trop ivre ou négligé. Dans ce cas je prends toujours position pour les filles du club et invite le client à sortir et à revenir quand il sera plus courtois. Si cette situation se reproduit, il sera exclu définitivement du bordel.
Il doit encore exister multitudes de questions à poser mais pour l’heure le gérant de l’établissement à du travail à faire donc tout naturellement nous mettons fin à la discussion